Genève Aéroport surveille 24 heures sur 24 les immissions sonores de la plateforme grâce à SIMBA (système d’identification et de mesure du bruit des aéronefs). Ce réseau de stations de mesure du bruit est connecté aux informations radars et opérationnelles pour une corrélation entre chaque bruit et l'avion qui en est la source ainsi qu'un suivi des trajectoires.
SIMBA, c’est quoi?
Le réseau SIMBA est composé de 5 stations installées sur les communes riveraines de la plateforme, à savoir Vernier-Satigny, Bellevue, Genthod, Versoix, Ferney-Voltaire.
Fin 2015, suite aux travaux d'une commission incluant un expert acousticien, un représentant des riverains ainsi qu'un expert de la lutte contre le bruit du canton de Genève, le système a été entièrement rénové.
Les données recueillies sont accessibles en grand partie au public. Pour des raisons techniques, de sûreté ou opérationnelles certains vols peuvent ne pas être présentés ou le sont de manière incomplète.
Les données recueillies sont accessibles au public.
Les riverains peuvent ainsi :
- Connaître les résultats des mesures de SIMBA du mois dernier
- Naviguer dans les données historiques de SIMBA
- Explorer l’outil SIMBA
Qualité des données
En raison des aléas opérationnels (météo, grève…), certaines informations (changement de trajectoire, transit, annulation de vols, position exacts) peuvent être absentes ou parvenir au système de monitoring avec un délai ou de manière incomplète. Genève Aéroport veille à limiter au maximum ces occurrences et corriger les imprécisions qu’il détecte.
Les statistiques finalisées et exactes, concernant les mouvements, sont celles publiées dans le rapport annuel de Genève Aéroport.
Concernant les niveaux sonores, les valeurs sont indicatives et permettent d’avoir un aperçu de l’ensemble de l’environnement sonore aux abords des stations de mesures. Les emplacements de mesures ont été sélectionnés sur la base de critères d'émergence du niveau sonore des avions par rapport à l'environnement sonore.
La détermination du bruit des avions se fait sur la base d’une reconnaissance automatique de l’évolution du niveau sonore en prenant en compte la position et le type d’avion provoquant cette hausse de niveau sonore à proximité de la station de mesure acoustique.
Si le bruit ambiant est trop élevé (vent, pluie, travaux, trafic routier…) ou si le niveau sonore de l'avion est trop faible (passage à haute altitude, avion peu bruyant...), la détection peut être compliquée ou impossible.
Genève Aéroport veille à prendre en compte le maximum d’événements sonores aviation, ainsi des modifications peuvent intervenir en tout temps.
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Auteur
Anne-Elisabeth Celton
Rédactrice