Aujourd'hui, le secteur de l'aviation est fortement exposé aux critiques concernant son impact sur le changement climatique.
Bien qu'il s'agisse d'un défi très important, l'industrie de l’aviation et en particulier les aéroports doivent également relever un autre défi majeur : l'impact sonore, qui doit être géré de manière plus stratégique et proactive.
Cette étude examine les facteurs clés qui influencent l'impact du bruit, en se penchant sur l'influence de l'évolution du nombre de passagers et des mouvements des avions, l'influence des créneaux horaires utilisés pour ces mouvements et les mouvements des avions qui opèrent avec des émissions sonores les plus faibles.
Variables clés
Elle examine également pourquoi la courbe de bruit admissible actuellement en discussion est beaucoup plus grande que celle du cadastre du bruit de 2009, la première définition par le régulateur de l'aviation suisse (Office fédéral de l’aviation civile) des niveaux de bruit prévus pour Genève Aéroport.
Le document examine dans quelle mesure l'aéroport de Genève peut influencer les courbes de bruit par le biais des heures d'ouverture et de la disponibilité des créneaux horaires, ainsi que les moyens que peut déployer l'aéroport pour atteindre la réduction de bruit de 20 % annoncée dans le plan sectoriel de l'infrastructure aéronautique (PSIA) de 2018.
Enfin, l’étude propose une méthodologie pour produire une prévision de l'impact sonore, prévision basée sur des variables clés tels que les mouvements à des heures spécifiques de la journée et le pourcentage de mouvements d'avions de la classe de bruit la plus basse (dite classe 5).
Auteur
André Schneider