GVA : ces trois lettres sont essentielles pour retrouver tout bagage accompagnant un voyageur à destination de Genève. Mais que signifie ce code et d’où vient-il ? On vous explique tout ici.

D’où viennent ces trois lettres ?

L’Association internationale du transport aérien (IATA) a élaboré à la fin de la Seconde Guerre Mondiale un système universel basé sur un code à trois chiffres afin d’identifier rapidement chaque aéroport.
Ce code figure sur les documents officiels de vols comme les billets d’avion, le routage des bagages et le contrôle aérien.
Les 3 lettres des codes IATA peuvent former au total un peu plus de 17’000 combinaisons.

GVA : les trois lettres de Genève 

Le choix des lettres se réfère souvent aux trois premières lettres du nom de la ville où se trouve l’aéroport comme à:
MEX pour Mexico
SYD pour Sydney
AMS pour Amsterdam

Le code d’aéroport peut également refléter une combinaison de lettres qui fait référence à la ville comme:
GVA pour Genève (Geneva)
BKK pour Bangkok
JNB pour Johannesburg

Une logique… pas toujours logique !

Comment faire lorsqu’une ville comporte plusieurs aéroports ? Il existe alors diverses manières pour distinguer chaque plateforme aéroportuaire.

• Le nom de l’aéroport
L’abréviation peut tout simplement faire référence au nom de la plateforme.
Exemple : à New York, JFK représente l’aéroport John F. Kennedy et LGA l’aéroport LaGuardia.

• Le plus important ou le plus ancien aéroport garde le code logique
Lorsqu’il y a plusieurs aéroports, c’est parfois le plus ancien qui conserve le code le plus logique. Le plus récent prend un code se référant à son nom ou selon une autre logique.
Exemple : à Houston, il y a ainsi HOU pour le Houston Airport, et IAH pour le Houston Intercontinental Airport.
Parfois, c’est l’aéroport le plus important qui détient le code le plus évident.

• Une lettre ajoutée
Avant l’attribution des trois lettres par IATA, les pilotes américains utilisaient un code à deux lettres utilisé par le service météorologique national pour identifier les villes. Certains aéroports ont simplement conservé ce code et rajouté la lettre X.
Exemples :
LAX – Los Angeles International Airport
PHX – Phoenix Sky Harbor International Airport
PDX – Portland International Airport

• Origine historique
Les codes utilisés trouvent parfois leur origine à travers l’histoire.
Exemples :
MCO pour l’aéroport international d’Orlando : le code est basé sur le nom de l’ancienne base aérienne McCoy.
SGN pour Hô Chi Minh-Ville, qui s’appelait par le passé Saigon.
BNA pour Nashville, le B honore la mémoire du Colonel Harry Berry.

• Ajout d’une lettre aléatoire
Lorsqu’il n’est pas possible de créer un code en utilisant l’une des méthodes précédentes, il existe des alternatives plus étonnantes.
Comme le mélange aléatoire des lettres de la ville et du pays, l’ajout d’une lettre qui n’a rien à voir (RIX pour Riga), ou le recours à un nom connu dans la région.

Exemple :
XRY pour l’aéroport de Jerez en Espagne, en référence au vin typique de la région, le xérès (sherry en anglais).
JNB pour Johannesburg

Et le code à 4 chiffres dans tout ça ?

En plus des codes IATA, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) attribue des codes aux aéroports à des fins de sécurité aérienne et de réglementation.

Les codes OACI se composent de quatre lettres, pour le coup de manière logique.
• La première lettre désignant la région géographique de l’aéroport (L pour les pays du sud de l’Europe, E pour le nord)
• La deuxième représente le pays
• Les deux dernières sont utilisées pour identifier chacune des aéroports dans une même région.

Par exemple :
EBBR se réfère à Brussels Airport en Belgique: E pour le nord de l’Europe, B pour la Belgique, BR pour le nom de l’aéroport
LSGG se réfère à Genève Aéroport : L pour le sud de l’Europe, S pour Suisse, GG pour le nom de l’aéroport.

ANNE-ELISABETH CELTON